Château Pichon Baron

La création du domaine remonte à la fin du XVIIème siècle, appelé aussi le Grand Siècle en raison de l'accès de Louis XIV au trône de France en 1661.
Pierre Desmezures de Rauzan, grand négociant en vins et régisseur des prestigieux domaines de Latour et de Margaux, achète des vignes en 1689 situées à côté du domaine de Latour, pour y créer l'Enclos Rauzan.
Ces vignes entrent dans la dot de sa fille Thérèse lorsqu'elle épouse le Baron Jacques Pichon de Longueville en 1694, date de la fondation du domaine de Pichon Longueville. Ainsi naît un grand domaine, qui restera dans la famille pendant plusieurs générations, et dont la réputation ne se démentira pas.

En 1850, la propriété est divisée en 2 parties. Celle revenant au Baron Raoul Pichon de Longueville, donnera naissance au domaine de Pichon Baron. La seconde reviendra à ses trois soeurs, qui donnera le domaine Pichon Comtesse.
Fier de sa propriété, le Baron Raoul fait construire en 1851 le majestueux château que nous connaissons aujourd'hui, inspiré du style Renaissance. Depuis, ce château aux deux tourelles emblématiques, d'un romantisme et d'un charme inégalables, trône au coeur du vignoble.
C'est en 1855 à l'occasion de l'exposition universelle, que le vin est sacré 2e Grand Cru Classé, selon la classification demandée par l'Empereur Napoléon III, qui souhaitait y mettre à l'honneur les grands vins de Bordeaux.
En 1933, la famille Pichon de Longueville vendit la propriété à la famille Bouteiller, qui pendant plus de 50 ans, administra Château Pichon Baron.

Le domaine de Pichon Baron est racheté en 1987 par AXA Millésimes, dont l'objectif est de permettre à de grands vins, issus de vignobles au passé glorieux, d'exprimer tout leur potentiel. Un projet de construction de nouveaux bâtiments d'exploitation est lancé sur concours, par le Centre Georges Pompidou. La reconstruction complète du cuvier et du chai ainsi que la rénovation du château débuteront en 1988.
Depuis lors, le château du XIXème est magnifié par un miroir d'eau qui s'étend à ses pieds. Et sous ses reflets argentés se cache depuis 2008, un chai enterré digne du Nautilus, en raison de ses ouvertures vers l'eau et le ciel. Ce chai à barriques enterré parachève la mise au point d'une production d'excellence, dans la plus pure tradition des grands Pauillac.

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